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jusqu'ici tout est noir.

5 octobre 2011

Elle veut l'a retenir mais s'en sent incapable.

Elle veut l'a retenir mais s'en sent incapable. Elle a tellement de choses a lui demander mais l'enfant s'est déjà fait engloutir par l'obscurité.

Le ciel est anthracite, le sol craquelé de la sécheresse, l'atmsphère est glaciale. Elle se relève même si l'envie de rester allongée est plus forte, elle se fait violence et ne peut rester ainsi. Elle ne veut pas demeurer comme cette fillette, dans l'ignorance, le déni total. 

Un pas devant l'autre elle avanca alors, sans but, directement vers l'inconnu la peur au ventre.

Lui apparut alors au milieu de cet univers macabre, un forme lointaine qui semblait rayonner. Le vue troublée par l'épuisement, elle se mit à avancer le visage et à plisser des yeux...

 

"Des couleurs, magnifiques couleurs..."

 

 

 

 

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5 octobre 2011

rencontre avec l'enfant

"Tu T'es fais mal?"

 

D'ou provenait cette voix douce et pure? Toujours au sol, la tête posée sur son bras tendu, elle ouvrit les yeux pour la deuxième fois.

Le flou se dissipe, laissant place à une image plus net et rassurante.

 

"Une...une petite fille."

 

La petite fille l'a fixe curieusement, puis se met a sourire.

 

"Je suis pas une petite fille, j'ai bientôt 8 ans!"

 

Elle reste muette, quelques secondes auparavant elle était seule, pas de signe distinctif de vie dans cet univers mortuaire. Et soudain, une fillette de huit ans était plantée devant elle, presque étonnée de son mutisme.

L'enfant est brune, le cheveux court, des yeux foncés en amande et le regard franc, comme dépourvu de naÏveté. Sa peau est mate, sa bouche mutine. A ses pieds, un os. elle est incapable de définir la provenance ni l'emplacement de celui-ci, aucunes autres questions ne perturbe sont esprit, seulement cet os.

 

"Tu...tu as un os à tes pieds. Pourquoi as-tu un os à tes pieds?"

 

La petite fille semble surprise par cette question, mais elle répond sans rechigner.

 

"C'est un os de vache, je l'ai trouvé toute seule, il est à moi maintenant. Ici, tout ce que tu trouves t'appartiens."

 

Les règles semblent établies sur cette terre rasée. Cette fillette là, doit être ici depuis un moment.

Elle tenta de se relevait un peu plus, elle est assise maintenant, la petite fille l'a fixe toujours, pas comme une bête curieuse mais plutôt comme un nouveau "jouet", comme son nouveau divertissement qui lui appartiendra d'ici peu.

 

"Comment sais-tu que c'est un os de vache?"

 "C'est l'autre personne qui me l'a dit"

"L'autre personne? Il y a d'autres personnes ici?"

 

L'enfant ne répond pas. Elle hocha des épaules comme ci elle en avant trop dit puis s'assit près d'elle. Calmement elle se mit à fredonner une chanson, d'une voix frêle et lointaine, tout en faisant des figures abstraites sur le sol. Elle se mit alors à parler.

 

"Ta maman est ici? Moi je sais pas ou elle est. Ma maman elle m'aime très fort. Plus que toutes les autres maman aiment leurs enfants. L'autre personne m'a dit que si elle m'aimait fort comme je le dis, ben elle serait pas partie."

 

Puis la petite fille tourna la tête et l'a regarda.

 

"L'autre personne est méchante. Elle dit des choses qui font pleurer. Il ne faut pas l'écouter. Moi je sais q'elle ment pour que je pleure. Quand je veux pas l'écouter, elle parle plus fort encore. Je crois qu'elle aime pas ma maman et qu'elle veut que je l'aime pas moi non plus. Défois je pleure car je peux le dire à personne, je suis toute seule, mais je suis grande maintenant, je me débrouille tu sais."

 

La petite fille sourit, ses yeux brillent mais pas de bonheur,ses yeux sont remplis de larmes qui ne veulent pas couler. Elle se lèva d'un coup, me fit un grand salut de la main et partit en sautillant.

5 octobre 2011

tout est noir.

      "Elle" est une entité inanimée, vidée du peu d'existence qu'il lui reste, étendue sur ce sol aride, ou plus rien ne semble vouloir reprendre vie. Il semblerait qu'elle vienne de respirer sa première bouffée d'air.

L'électricité se répand dans son corps aussi vite que son sang se diffuse dans ses veines. Elle ressent à nouveau tout ses membres, sa chair putride, les battements de son coeur rythment sa respiration. Cette décharge remonte le long de son corps et atteind son visage. Elle s'efforce d'entrouvrir ses paupières mais la peur de voir le monde qui l'entoure paralyse tous mouvements.

       Une intense sensation, encore inconnu à ce jour, mûrit à l'interieur d'elle. Un étrange sentiment d'abandon suivit d'une peur irrationnelle. Elle est incapable d'identifier tout ses sentiments qui s'entremêlent, tout ce qu'elle sait, c'est qu'ils l'a font souffrir. Horriblement souffrir. Comme ce grand vide à l'intèrieur de son corps, un vide qu'elle peu ressentir, un vide qui ne cesse de s'accroître.

Il est temps de faire face au réel et d'ouvrir les yeux. Elle se ressaisit puis s'effondre à nouveau.

 

"Pourquoi faire face à ma propre mort, je ne veux pas voir ce qui m'attends, je veux rester et demeurer inerte, ignorer ce qui se trame à présent."

 

      Une voix, tellement lointaine que les mots en sont presque incompréhensible, l'a reprend :"Ouvre les yeux, comprends les choses!".

 Elle voudrait les ouvrir mais un puissant rayonnement l'aveugle presque.

      Cette clarté au-dessus de son crâne l'éblouie, elle tente en vain de la masquer avec sa main mais son emprise la pousse à renoncer. Elle est faible.

 Après que ses yeux se soient habitués a la lumière, c'est désormais à son corps qu'elle doit faire face. Un corps vieux et malade. Elle contemple ses mains qui sont si ridées, usées, elles trahissent son âge.

 

"Le temps..."

 

Elle tente alors de se lever, du moins de soulever son corps. Elle semble si épuisée, fatiguée de se retrouver face à elle-même. Rassemblant ses dernières forces, elle se lève, l'échine courbée, le regard fixant le sol, un tremblement fébrile traversant ses jambes.

Elle est à présent dréssée et distingue vaguement le lieu et ce qui se trouve autour de elle. La face toujours dirigée vers la terre, mais le regard balayant timidement les alentours.

L'angoissante vision de sa solitude, l'horizon qui envahit son regar. De la terre, du sable et....Une lueur qui l'observe qui.....

 

"Obsédante lueure..."

 

Elle doit....elle crois que.....ses idées se bouleversent, s'entrelassent et la troublent.

 

"Je...je dois avancer."

 

le regard fixe, elle avance...elle ne sait pas si ce périple prendra un jour fin, mais la sensation d'atteindre une sortie amène son pas à s'accélerer.

 

"Qu'adviendra t'il de moi si je m'arrête?"

 

Alors avances, avances encore de toute ton âme et ne t'éloignes jamais de ce chemin, garde en tête ce tracé qui te mènera vers cette plénitude tant désirée.

 

"Mes jambes sont lourdes, j'ai tellement mal."

 

Son regard fuie de part et d'autre de ce point fulminant et même si l'objet si précieux de ce voyage l'a hante depuis le commencement, le malaise de l'inconnu l'a pousse à contourner son but.

Elle avance toujours et son coeur se déchire, cette douleur se déverse dans ses veines et semble envahir son corps dans sa totalité.

 

"Mon pas ralentit, mon esprit s'égare."

 

Son bras fébrile soudain se dresse et sa main se pose sur le vide situé à la place du coeur. Sur cette lancinane douleur. Cette sensation désagréable semble obstruer Son souffle....L'air se fait rare.

Elle s'arrête alors complètement.

L'aveuglante lumière de son destin s'intensifit soudain.

Ses muscles fragilisées lachent prise, elle s'éffondre sur le sol, genoux a terre, tête baissée.

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